Le jeûne, c'est quoi ?

Le jeûne ne doit pas être considéré comme un remède, mais comme un repos physiologique.
Le seul remède digne de ce nom, c'est la suppression de la cause, et il n'y a pas de place pour aucun autre remède. Les remèdes n'existent pas, sinon on ponrrait alors supprimer les effets, sans supprimer les causes.

Le rétablissement s'obtient après une période de récupération et d'élimination, favorisées par le jeûne.

Les mêmes causes ont toujours les mêmes effets, toutes choses égales. Tant que la cause subsiste, l'effet subsiste. Pour supprimer un effet (maladie), il faut supprimer les causes.

Il ne faut pas chercher à supprimer ou à guérir la maladie, car c'est bien la maladie qui guérit le malade ! Il suffira de patienter, de supprimer les causes et la maladie se terminera. Le jeûne peut aider, rien de plus.

De quoi la maladie guérit-elle le malade? Elle le guérit de ses mauvaises habitudes et de ses vices. S'il modifie ses habitudes, il n'aura plus besoin de cette maladie et elle s'en ira comme elle est venue. Les symptômes de la maladie, même s'ils prennent la forme de crise nerveuse, de dépression, de fièvre, sont des symptômes d'élimination. Plus on élimine, mieux c'est, à condition de ne pas réapprovisionner le corps en déchets, par le maintien des habitudes malsaines : café, vin, fromages fermentés, tabac, viande, poisson, etc.

"Ceux qui critiquent l'hygiénisme nous accusent de vouloir tout guérir par le jeûne. Impossible de leur faire comprendre notre position. Nous n'avons pas dit que le jeûne guérit quoi que ce soit. En vérité, nous ne croyons pas dans les remèdes. Vouloir guérir la maladie, c'est la survivance du vaudouisme".

"Le corps accomplit des merveilles de rétablissement dans les conditions d'abstinence, qu'il ne peut pas accomplir dans la réplétion. Toutefois, le rétablissement est entièrement le travàil de l'organisme vivant et non celui du jeûne".

Je suis parfaitement d'accord avec le docteur Tilden qui dit: "Je ne crois pas dans le jeûne comne remède"

"La médecine chimique ou naturelle ne reconnaissent que rarement, et en théorie seulement, le pouvoir autocuratif de l'organisme vivant. Ils ne reconnaissent pas le caractère remédiant du processus nommé maladie et partent à l'attaque contre l'entité fictive que leur imagination a créée ..."

"Ils ne savent pas que les processus de la maladie représentent la force curative de la nature en action. Il faut que nous comprenions que les maladies de l'homme sont des révolutions, provenant de son mode de vie malsain, et que le rétablissement découlera de son évolution dans un mode de vie sain."

"La vieille stupidité selon laquelle les maladies doivent être guéries, doit être oubliée. En effet, la maladie fait partie de la vie autant que la santé. C'est une phase anormale de l'existence, un processus biologique de toute façon . Ce n'est pas une chose qu'il faut guérir. En effet, on ne guérit pas la maladie quand on se rétablit."

Cette tirade de Shelton et de Tilden, selon quoi il ne faut pas "guérir la maladie", est surtout destinée aux médecins. Pas au public. En effet, quand le public parle de "guérir une maladie", il comprend par là, la disparition de tous les symptômes ennuyants : fièvre, toux, furoncles, constipation, dépression, diarrhée, asthme, eczéma, psoriasis, mal de tête, etc.

Mais quand la médecine parle de guérir "une maladie", elle veut dire : la disparition de lous les symptômes qui sont diagnostiqués comme une entité. Ainsi, guérir le sida, en médecine, c'est tuer le virus, même si le malade en mourra. En médecine, guérir la tuberculose, c'est tuer le microbe, même si le malade dépérit. En médecine, guérir la constipation, c'est prendre des taxatifs tous les jours, même si le sujet en souffrira davantage par la suite.

Faut-il chercher un remède ?

"Certes, nous devons écarter de notre esprit l'idée qu'il existe un remède quelquc part, et qu'il nous suffira de le chercher, ou qu'il existera quand on l'aura découvert. Les remèdes n'existeront jamais, pas plus que la pratique de la médecine, proprement dite. Le rétablissement, je le répète encore est un processus biologique, ce n'est pas un art. C'est une fonction de l'organisme vivant comme la respiration, la digestion, la circulation sanguine, l'excrétion, la prolirération cellulaire ou l'activité nerveuse. C'est un processus incessant, aussi constant que l'évolution de la terre autour de son axe. L'homme ne peut pas la copier, ni l'imiter, ni remplacer ce processus. Toutes les médecines, chimique ou naturelle, sont frauduleuses." - Shelton.

Le jeûne n'est pas thérapeutique

"Le jeûne n'est pas une mesure thérapeutique. Partout on a tendance à interpréter les processus normaux et naturels de la vie en termes médicaux. Or cela amène beaucoup d'erreurs. Le jeûne n'est pas un remède. Il ne guérit pas la maladie. Si nous gardons cela à l'esprit, nous éviterons de commettre l'erreur, en parlant du "jeûne thérapeutique". Nous ne devons pas transférer notre fidélité envers les médicaments ou les bains de siège, en tant que processus et agents curatifs, vers le jeûne, comme processus curatir alternatif. Le jeûne ne guérit rien. Il serait plus juste de dire que le jeûne est un processus biologique, qu'il est souvent une partie intégrante du processus curatif, mais il ne guérit pas plus que la respiration ou l'exercice. Le jeûne est une période de repos physiologique, une période d'activité très réduite, durant laquelle le corps peut faire ce qu'il ne peut pas faire en période d'activité et de réplétion." Shelton.

Tout cela peut paraître comme une simple querelle de mots. Pas du tout. En effet, la position de celui qui veut guérir la maladie par le jeûne, ressemble à celui qui veut la guérir par les médicaments, ou les tisanes, dans une conception erronée et médicale qui cherche à supprimer les symptômes. Il ne faut pas utiliser le jeûne pour supprimer les symptômes, mais rechercher les causes et les supprimer. Prenons un exemple: on veut guérir par le jeûne telle maladie, mais sans supprimer la cause. Alors, on n'a rien fait. Il faut guérir la maladie en supprimant la cause, puis jeûner pour aider le corps à se rétablir. Il n'y a pas de place pour un remède quelconque, fût-il naturel ou chimique. Utiliser le jeûne comme rémède, c'est y avoir recours dans tous les cas de maladies, pour toutes les circonstances, sans tenir compte des cas qui n'ont pas de réserve, sans tenir compte des facteurs défavorables qui pourraient empêcher d'avoir les résultats attendus. Il faut dépasser celte mentalité médicale qui a déteint sur la naturopathie.

Pourquoi la maladie ?

La maladie est est une action vitale anormale du corps. Puisque toute action qui s'accomplit dans l'organisme est due à celui-ci (Loi de Trall), ... et puisque la maladie ne concerne que les corps vivants, il s'ensuit que la maladie est l' action vitale du corps.

Il est évident que cette action est anormale. Il est question dans cette loi des maladies et non des états pathologiques comme la paralysie, la cataracte, etc. Ces états ne comportent aucune action.

La maladie (biogonie) est une élimination vicariante.

Le but de la maladie est l'élimination de la toxémie qui encrasse le corps. La preuve en est l'accroissement de l'élimination durant la maladie: urines plus chargées, haleine fétide, fièvre, furoncles, diarrhée, vomissements, transpiration fétide, etc.

Les organes dont la fonction normale est de rejeter les toxines étant surchargés durant la maladie, d'autres sont réquisitionnés pour prendre le relais et les aider. C'est le sens du mot « vicariant ».

EXEMPLES : La peau aide souvent les reins à éliminer en faisant des boutons, des rougeurs, des pustules, etc., Les poumons aident souvent par la toux à expulser les catarrhes que les muqueuses nasales n'arrivent pas à rejeter par le nez, La fièvre aide souvent le corps tout entier quand il est encrassé et que les émonctoires ne suffisent pas à purifier.

Les principales causes des maladies.

L'hygiénisme tel qu'il est traité sur ce site et dans les ouvrages de la bibliographie ne s'adresse qu'aux populations des pays développés et non à celles du tiers-monde qui souffrent de problèmes totalement différents des nôtres. En effet, la faim et l'hygiène sont des phénomènes endémiques dans beaucoup de ces pays, alors qu'en occident personne ne souffre réellement de la faim et de manque d'hygiène. Les principales causes des maladies qui nous touchent sont les suivantes La plupart des gens, dans les pays civilisés, mangent sans avoir réellement faim, mais uniquement parce que c'est l'heure de manger. Les enfants, qui ont les instincts plus purs que les nôtres, de même que les animaux, mangent pour la plupart seulement quand ils ont faim.

majorité des gens mangent des aliments non spécifiques à l'espèce humaine, c'est à dire des aliments qui n'ont pas été destinés par la Nature à l'homme (viandes, ...).

L'être humain absorbe beaucoup de poisons pour se stimuler (café, thé, chocolat, sucre industriel, alcool, tabac, produits chimiques dans les aliments, ...).

L'être humain absorbe également des médicaments, qui sont aussi des poisons. Souvent ils n'ont que pour unique but que supprimer des symptômes.

Le manque d'hygiène est également facteur de maladie. Les aliments et les boissons peuvent être contaminés par des excrétions, urines et selles, notamment au sein des populations ignorant tout de l'hygiène la plus élémentaire.

Les virus, qui sont souvent cités comme étant des causes de maladie, sont en fait des déblayeurs de terrain, utile à l'organisme. Ils sont accusés de tous les maux car ils rapportent des sommes considérables aux multinationales pharmaceutiques par la vente de médicaments chargés de les contrer. Enfin, il existe beaucoup d'autres facteurs secondaires de maladies qui sont cités à la fin du guide de découverte de l'hygiénisme.